Encore une victime d'un violeur anonyme. C'est terrible la misère sexuelle, parfois.
Et moi, ma femme me quitte.
La vie n'est pas toujours rose à LX.
vendredi 26 novembre 2010
mercredi 24 novembre 2010
Greve Geral !!!
" Sindicatos situam adesão entre 85 e 90%, Governo reduz para 19,4% " annonce le Público aujourd'hui sur son site internet.
Je n'ai pas pu aller en cours aujourd'hui, le métro était fermé. J'en profite donc pour vous pondre un premier article sur l'actualité portugaise.
Aujourd'hui 24 novembre, c'est la grève générale au Portugal. Comme vous le savez, le Portugal est en très mauvaise posture avec la crise globale qui l'a frappé de plein fouet. Tous les jours, les journaux titrent en une sur la pertinence de demander l'aide du FMI. Les journaux télévisés consacrent l'essentiel de leurs éditions à parler de la crise politique qui concerne le budget de l'Etat. Les fonctionnaires sont brisés, il leur est quotidiennement demandé de nouveaux efforts, leur salaire est en baisse de 10%, les impôts de tout le monde augmentent.
Depuis que je suis arrivée à Lisbonne, le 9 août, je n'ai encore jamais constaté de grève. La première manifestation a eu lieu il y a seulement 4 jours, à l'occasion de la venue de Barack Obama pour l'adhésion du Portugal à l'Otan. Des manifestants en majorité vieux, communistes. Et puis quelques jeunes, quelques actifs qui manifestaient aussi contre la crise. Du travail, pas la guerre, pouvait-on lire sur une pancarte.
Aujourd'hui, pour la première fois, le pays est mobilisé contre la crise. Les métros ne fonctionnent plus, les profs font grève, les administrations sont fermées. D'après les syndicats, 90% du pays adhère à la grève, tandis que le gouvernement minimise la situation en parlant de 19,4% de grévistes.
Je ne pense pas que cette journée annonce un réel changement de politique, mais il est au moins rassurant de voir que la population ne se soumet pas et saura comment utiliser son bulletin de vote à l'avenir.
La présidentielle est prévue pour l'année prochaine.
mardi 23 novembre 2010
Chronique d'un miracle ordinaire
La vie, c'est trop fou. Des fois, il est de ces petits événements qui vous font ressentir la puissance du hasard – de Dieu – de la nature – de Mario Bros (select at least one) et notre petitesse face au monde.
Illustrons. Prenons, au hasard, un frigo. Un beau, un neuf, un tatoué (ça non, par contre il fait congélo aussi pour de vrai). Un frigo comme ça, ça donne confiance en l'avenir, ça rassure la nuit, ça chasse les démons. Quel désarroi nous étreint alors quand, en rentrant d'une chic balade entre amis (Charlotte et Stéphane étaient parmi nous cette semaine :) ), nous trouvons le colosse réfrigéré éteint. Plus la moindre étincelle de vie, la lumière l'a quitté, on n'entend même plus le doux ron-ron de son moteur. L'horreur, quoi.
Que pouvions-nous faire, pauvres mortels ? A quatre amateurs, nous l'auscultons, prenons son pouls, tentons de le brancher à une autre prise. Rien n'y fait, notre cher frigo nous a quitté. Il faut alors sauver ce qui peut l'être: le resto tombe à l'eau, nous nous empiffrons de bières, steaks hachés, petits pois-lardons, épinards, fromage, yaourts, tout en rendant hommage à l'appareil tombé au combat.
Le lendemain nous partons en quête d'un réparateur et prenons même rendez-vous avec deux: l'expérience nous a appris que pour qu'un Portugais se déplace, il faut en appeler deux. Mais aucun n'est disponible pour le jour-même, faut pas déconner. L'alerte est donnée au proprio, les repérages dans les magasins commencent.
Ce matin, le premier des réparateurs nous sort du lit à 8h50. Il lui suffit d'une minute et d'un ohmmètre pour réaliser ce qu'on aurait pu faire avant: brancher n'importe quel appareil sur une des prises de la cuisine pour se rendre compte qu'elles ne fonctionnaient plus. Eh voui, un court-circuit a simplement fait disjoncter le compteur dans la cuisine. Hop, on remonte le petit loquet dans le placard, et... ron-ron-ron-ron, notre cher frigo revit ! C'est un miracle !
18€, merci, et retour au dodo avec la figure bienveillante du réfrigérateur miraculé pour nous bercer. Appelez-le Jésus.
mercredi 17 novembre 2010
Lar Doce Lar
... ou Home Sweet Home dans la langue de Shakespeare.
Djoulie au "bureau" (le salon, donc)
De l'autre côté du salon
La chambre
Cuisine
Une partie de la salle de bain (vous avez déjà vu le bidet ;) )
La vue depuis la salle de bain (Igreja da Graça)
On reçoit cette semaine nos amis Charlotte et Stéphane, donc vous me verrez pas pendant un moment.
À bientôt !
Djoulie au "bureau" (le salon, donc)
De l'autre côté du salon
La chambre
Cuisine
Une partie de la salle de bain (vous avez déjà vu le bidet ;) )
La vue depuis la salle de bain (Igreja da Graça)
On reçoit cette semaine nos amis Charlotte et Stéphane, donc vous me verrez pas pendant un moment.
À bientôt !
jeudi 11 novembre 2010
Surf the world!
Vous connaissez sûrement le principe de CouchSurfing, voire vous êtes déjà adepte. CouchSurfing, pour ceux à qui on ne dit jamais rien, c'est un site internet qui fonctionne un peu comme un réseau social, mais qui a la particularité de mettre les gens en relation pour que les uns prêtent leur canapé pour la nuit aux autres.
Nous avons découvert ce site en préparant notre séjour extra low cost aux USA en février dernier. CouchSurfing plus les amis sur place nous ont permis de passer 9 nuits gratis sur les 10 sur le sol américain.
Ce qui est bien, c'est qu'on peut en parcourant les profils tomber sur LA personne chez qui on a envie de rester. Pas le peine de demander à Tatie Danielle ou à Monsieur je-bosse-20h-par-jour-et-je-fais-du-yoga, vous trouverez forcément le squatteur roots, l'écolo pétillante ou le philosophe prolixe que vous cherchez. L'hôte, lui, a toujours le choix des personnes qu'il héberge, et il appuie ses choix sur la richesse du profil, des photos, et surtout des références laissées par les hôtes ou les invités précédents.
Nous avons donc commencé par une sympathique célibataire à Phoenix, puis un couple de Français et un Indien avec son coloc à San Francisco. De retour à Lille, la fièvre CouchSurfing avait pris et nous avons commencé à recevoir: Finlandais, Australiens, Flamande, Néerlandais, Canadien et Italienne, nous avons vu du monde et rencontré en Flavia une amie ainsi.
Je me suis servie de CouchSurfing pendant que je cherchais un appartement à Lisbonne, ce qui m'a permis de trouver notre perle en 3 jours et de rencontrer une personne formidable dans notre future ville d'adoption. Maintenant que nous sommes installées, 9 surfers sont déjà passés sur notre canapé. On devait en avoir un hier, mais il n'est jamais venu, ni n'a annulé sa visite. Les gens ne sont pas toujours fiables.
Mais CouchSurfing, c'est ça: refuser la pensée unique capitaliste, reconnaître qu'on peut largement s'enrichir d'un échange gratuit, apprendre à faire confiance à des inconnus.
On leur ouvre notre maison, on leur prête un téléphone portable ou même les clés, et on n'a jamais rien perdu. Comme ça, on a pu faire de très belles rencontres. Tatiana et Floux, récemment, nous ont fait passer un excellent week-end et nous ont offert de bonnes conversations. A l'inverse, Ezequiel l'Argentin était une mauvaise expérience: peu respectueux, feignant, sale... On ne gagne pas à tous les coups.
Les prochains: Anna et Evelien, deux Flamandes, en attendant Charlotte et Stéphane la semaine prochaine !
samedi 6 novembre 2010
Philosophie urbaine
Je reviens tout juste d'une aprem détente avec ma douce au mirador top secret en haut de chez nous, et en revenant, je tombe sur ça:
"Seja a mudança que quer ver no mundo" ou, en français: "Sois la différence que tu veux voir dans le monde". C'est de Gandhi.
Alors évidemment ça me parle, et je vous le montre ;)
Lisbonne regorge de tags et d'art urbain qui nous font philosopher en même temps que nous arpentons les rues de la ville. Faites-moi penser à vous faire un billet sur les plus beaux tags lisboètes dans quelques temps.
Au passage, dites les gens, c'est pas que j'aime pas parler dans le vide, mais si vous pouviez faire un petit signe lors de votre passage, ce serait cool.
À très vite !
"Seja a mudança que quer ver no mundo" ou, en français: "Sois la différence que tu veux voir dans le monde". C'est de Gandhi.
Alors évidemment ça me parle, et je vous le montre ;)
Lisbonne regorge de tags et d'art urbain qui nous font philosopher en même temps que nous arpentons les rues de la ville. Faites-moi penser à vous faire un billet sur les plus beaux tags lisboètes dans quelques temps.
Au passage, dites les gens, c'est pas que j'aime pas parler dans le vide, mais si vous pouviez faire un petit signe lors de votre passage, ce serait cool.
À très vite !
vendredi 5 novembre 2010
Mésaventure au quotidien
Comment est-ce que je pouvais savoir que "canja de galinha" ça veut pas dire "bouillon de poule", mais "soupe de vermicelles goût poulet" ?
Hein, comment ?
Hein, comment ?
mercredi 3 novembre 2010
Week-end mamie & cuisine
Ah, Erasmus ! L’auberge espagnole, les rencontres internationales, la fête perpétuelle… Hey, doucement, c’est qu’on n’a plus vingt ans mon bon monsieur.
Non, pour le moment, on assiste surtout à un processus de mamification (c’est comme la momification, sauf qu’on bouge encore). Nos soirées consistent souvent à se regarder un beau film (on n’en fait plus comme Flashdance de nos jours) avec un thé (ou une bière, certes), et à l’occasion une séance crochet. La nuance, c’est qu’on ne fait pas de napperon, mais qu’on me recoiffe.
Mais surtout, le Portugal nous inspire beaucoup sur le plan gastronomique. J’ai déjà parlé des apéros, mais nos plats aussi ont rapidement pris des accents portugais. La morue s’est installée chez nous, la coriandre met son nez partout et la cannelle n’est pas en reste !
Le week-end dernier, Julie s’est même mise en tête de faire des pastéis de nata. Pari audacieux, mais pari réussi, avec une recette à la fois ressemblante à l’originale, et personnelle avec une note citronnée.
Mais on n’utilise que des jaunes d’œufs pour faire des pastéis. Que faire des blancs ? Une mousse au chocolat, pardi !
Figurez-vous que monter des blancs en neige, quand on n’a pas de batteur électrique et qu’on est une mamie percluse d’arthrose, c’est pas évident. On s’en est quand même sorties, avec un bras en moins chacune : on monte pas des œufs sans casser une hommelette. Bon, tout n’est pas monté mais peu importe, quand il n’y a que des bons ingrédients ça ne peut pas être mauvais.
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