Vous connaissez sûrement le principe de CouchSurfing, voire vous êtes déjà adepte. CouchSurfing, pour ceux à qui on ne dit jamais rien, c'est un site internet qui fonctionne un peu comme un réseau social, mais qui a la particularité de mettre les gens en relation pour que les uns prêtent leur canapé pour la nuit aux autres.
Nous avons découvert ce site en préparant notre séjour extra low cost aux USA en février dernier. CouchSurfing plus les amis sur place nous ont permis de passer 9 nuits gratis sur les 10 sur le sol américain.
Ce qui est bien, c'est qu'on peut en parcourant les profils tomber sur LA personne chez qui on a envie de rester. Pas le peine de demander à Tatie Danielle ou à Monsieur je-bosse-20h-par-jour-et-je-fais-du-yoga, vous trouverez forcément le squatteur roots, l'écolo pétillante ou le philosophe prolixe que vous cherchez. L'hôte, lui, a toujours le choix des personnes qu'il héberge, et il appuie ses choix sur la richesse du profil, des photos, et surtout des références laissées par les hôtes ou les invités précédents.
Nous avons donc commencé par une sympathique célibataire à Phoenix, puis un couple de Français et un Indien avec son coloc à San Francisco. De retour à Lille, la fièvre CouchSurfing avait pris et nous avons commencé à recevoir: Finlandais, Australiens, Flamande, Néerlandais, Canadien et Italienne, nous avons vu du monde et rencontré en Flavia une amie ainsi.
Je me suis servie de CouchSurfing pendant que je cherchais un appartement à Lisbonne, ce qui m'a permis de trouver notre perle en 3 jours et de rencontrer une personne formidable dans notre future ville d'adoption. Maintenant que nous sommes installées, 9 surfers sont déjà passés sur notre canapé. On devait en avoir un hier, mais il n'est jamais venu, ni n'a annulé sa visite. Les gens ne sont pas toujours fiables.
Mais CouchSurfing, c'est ça: refuser la pensée unique capitaliste, reconnaître qu'on peut largement s'enrichir d'un échange gratuit, apprendre à faire confiance à des inconnus.
On leur ouvre notre maison, on leur prête un téléphone portable ou même les clés, et on n'a jamais rien perdu. Comme ça, on a pu faire de très belles rencontres. Tatiana et Floux, récemment, nous ont fait passer un excellent week-end et nous ont offert de bonnes conversations. A l'inverse, Ezequiel l'Argentin était une mauvaise expérience: peu respectueux, feignant, sale... On ne gagne pas à tous les coups.
Les prochains: Anna et Evelien, deux Flamandes, en attendant Charlotte et Stéphane la semaine prochaine !