Dernière fournée. Les premières photos sont plus bas.
On commence par le Curral das Freiras, petit village perdu dans les montagnes qui servit de refuge à des bonnes sœurs traquées par les pirates.
Au Pico do Areeiro
Quelque part au Nord
Penha da Àguia, le rocher de l'aigle
São Lourenço, la presqu'île à l'extrême Nord-Ouest de l'île
Câmara de Lobos
vendredi 29 octobre 2010
Madère - Photos 2
Apparemment les photos sont trop lourdes, donc on y va morceau par morceau.
Après la capitale Funchal, voilà l'intérieur et le Nord de l'île:
Mouh
À Monte, charmante bourgade connue pour ses descentes de vieux friqués à traîneau
Non c'est pas Montmartre, c'est Monte tout court. Suivez un peu
On ze road again: de jolis points de vue
À Porto Moniz, les piscines naturelles
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOr-eNT-fjnGe_CKeAZn2HnqLr_RAfBiKX_rHUBVnFld0lRkK_TjjrTwW5Vs4BDZioiGN5oUCMJOhXwrP2RyOvSdWu4Qawq0KR1qo-2W_votHYmqNbvgY6A4RdgE7Fw9m0Ro6EOSlQaqmH/s320/22portomoniz.JPG)
Praia da Laje, petite plage de sable noir (volcanique)
Après la capitale Funchal, voilà l'intérieur et le Nord de l'île:
Mouh
À Monte, charmante bourgade connue pour ses descentes de vieux friqués à traîneau
Non c'est pas Montmartre, c'est Monte tout court. Suivez un peu
On ze road again: de jolis points de vue
À Porto Moniz, les piscines naturelles
Praia da Laje, petite plage de sable noir (volcanique)
Madère - Photos
C'est con (ou je suis con), mais pas moyen de créer un album photo sur ce fichu blog. Bon, ben c'est parti pour un billet-BD.
Notre jet privé (ou presque)
Funchal
Toujours Funchal, au mercado dos Lavradores
Avant
Après
On the road
Notre jet privé (ou presque)
Funchal
Toujours Funchal, au mercado dos Lavradores
Avant
Après
On the road
mardi 19 octobre 2010
J'vous paye un verre ?
Oui, bon, je sais. A peine quelques semaines, et pouf, abandonné, le blog.
C'est juste que... (insérer ici une excuse classique d'abandon de blog: pas le temps, rien à dire). Ben oui, il s'en passe des choses, pourtant, mais rien qui me semble digne d'intérêt pour mes lecteurs. Question de point du vue sûrement ; je vais essayer de retrouver mes lunettes.
En attendant, je vous propose de trinquer à notre santé et à la portugaise, parce que c'est pas parce qu'on a rien à se dire qu'on peut pas partager un verre.
Alors, tournée générale de bière insipide (mais qu'on aime bien quand même) et tremoços (graines de lupin en français). Saúde!
Et pour les difficiles, je propose un petit verre de ginjinha (liqueur de griotte) dans la petite échoppe du largo de São Domingos.
Vous pouvez accompagner ça d'un pastel de bacalhau (beignet de morue)
ou, plus léger, une poignée de maïs grillé
Allez, à la vôtre ! Et promis, je reviens bientôt.
vendredi 8 octobre 2010
Et voilà !
Hier soir a démarré la 11ème fête du cinéma français (a festa do cinema francês), à Lisbonne (en même temps, si c'était à Quito, j'en parlerais pas). Avec Julie, on avait prévu depuis un bon moment d'assister à la soirée d'ouverture avec le film Le Concert, amoureuses qu'on est des festivals ciné. Oui, prévu, comme ça, dans nos p'tites têtes. Ce qu'on n'avait pas prévu, en revanche, c'est l'importance de cet événement et l'affluence qu'il risquait d'y avoir.
Alors, nous voilà qui nous pointons au cinéma São Jorge (encore lui !) une demi-heure avant la séance, comme deux belles fleurs que nous sommes (le premier qui rit, je...). Alors que nous attendions docilement, un Portugais poli nous demande s'il est bien dans la file. En échange, nous lui demandons, en pointant l'affiche collée au dessus de la billetterie: "Que veut dire "esgotada" ?". Et bien, "esgotada", comme par exemple dans l'expression "Sessão de abertura esgotada", ça veut dire que c'est complet, figurez-vous. Ha ha ha. Derrière nous, une autre file: celle des invitations, des privilégiés, cette bande de saligauds.
Un peu désappointées et penaudes (huhu), nous entrons tout de même pour prendre une bière: on va pas se laisser abattre non plus ! Et c'est là qu'on s'aperçoit que A Festa do Cinema Francês, ça n'a rien avoir avec ces happenings de va-nu-pieds que sont le QueerLisboa ou, pire, le festival du court métrage de Lille.
D'abord, deux-trois potiches déguisées en vendeuses de cigarettes (tão francês!) distribuent des macarons à volonté. Oh oui, miam ! Le public, qui se promène nonchalamment dans le hall, semblait prévenu du standing de l'événement. Mon dieu que c'est posh ! Même que j'utilise volontairement un anglicisme, parce que voir des posh prout-prout défenseurs de la francophonie et d'une certaine idée de la France comme ça, ça me donne envie de prononcer des mots en anglais. Quelle iconoclaste je fais.
Peu importe, on se sent parfaitement à notre place avec notre gobelet en plastique et nos pulls miteux au milieu des costards, des châles et des broches en émail. On en profite pour mater Sandrine Bonnaire, la marraine du festival juchée sur ses talons aiguille, qui donne une interview pour la télé.
Vient 21h, les spectateurs entrent dans la salle, il est temps de rentrer, bredouilles, à la maison. Bredouilles, penaudes, et sous la pluie, qui s'est abattue entre-temps sur la morne ville. N'est-ce pas malheureux ?
Bien sûr que c'est malheureux ! D'ailleurs, on n'allait pas se laisser faire, non mais ! Un peu de culot, et hop. Il suffisait en fait de minauder au guichet des invit' pour en récupérer deux pauvres petites abandonnées par leur maître pourri gâté. Et hop, un petit macaron au passage et nous voilà toutes classieuses, en jean, dans le balcon VIP (d'ailleurs largement rempli de pique-assiettes comme nous), à temps pour écouter le barbantissime discours d'ouverture.
Le film, lui, était excellent. Je n'en dirai pas plus, je ne fais pas une critique, là, mais si vous en avez l'occasion, voyez-le. C'est un beau film, comme aurait dit ma grand-mère, émouvant.
Émouvant, oui, mais pas autant qu'à la sortie de la salle, la coupe de Mumm offerte. Bien sûr, il faut jouer des coudes pour ne pas se faire piétiner - la robe fourreau mauve n'est pas un gage de bonnes manières – mais quel plaisir quand on obtient le précieux liquide.
La coupe à la main, nous sommes déterminées à ne pas nous arrêter là. Les serveuses nous observent avec de grands yeux dévaliser leurs plateaux de petits fours. La classe à la française, décidément. Je note quand même la fourberie de certains chefs qui poussent le vice jusqu'à planquer des figues dans des rouleaux de jambon cru pour concocter des bombes salées-sucrées indétectables à l'œil nu.
Comble de chance, nous croisons deux copains avec qui nous échangeons deux mots, et surtout un tuyau inestimable: "il y a des chocolats, LÀ-BAS !" Et c'est reparti pour un raid, du côté du stand chocolatier cette fois. La bouche pleine, les mains noires, la mission est un succès.
Et puis, bon. Toutes les bonnes choses ont une fin. Il est cette fois vraiment temps de rentrer à la maison, nous ne pouvons finalement pas échapper à la pluie.
Mais rentrer en sautant dans les flaques et en beuglant Rue de Paname au milieu d'une confrérie d'étudiants qui passaient par là, ça a tout de même une autre saveur.
Intermède
Vous avez remarqué ? (Probablement pas, mais j'aime me dire que j'ai des fans.)
Je poste beaucoup moins ces derniers temps ! La raison peut sembler paradoxale, c'est qu'on a enfin internet à la maison. Pas la peine de féliciter Jeanne, elle n'y est pour rien: il faut croire que Meo, c'est comme la Live, Free et autres box, ça prend toujours trois mois à installer. Heureusement, ce coup-ci, on n'a encore rien avancé.
Non, un grand merci à Karim la débrouille, notre nouveau pote Belgo-Lisboète, qui nous a trouvé une connexion gratuite près de chez nous. On en profite tant que ça marche... Et du coup, je passe plus de temps à faire n'importe quoi, moins à écrire.
Mais, promis, je m'y remets très vite. Demain, même. Il faut à tout prix que je raconte comment on a grugé l'entrée de la soirée d'ouverture du festival de ciné français ce soir pour se la jouer VIP en pull informe.
Mais là, il faut dormir, vraiment. Demain, trois CouchSurfers américains débarquent, il faudra être en forme pour eux. Et avec notre chat-réveille-matin, rien n'est moins sûr.
Figaro movie star (clic)
Je poste beaucoup moins ces derniers temps ! La raison peut sembler paradoxale, c'est qu'on a enfin internet à la maison. Pas la peine de féliciter Jeanne, elle n'y est pour rien: il faut croire que Meo, c'est comme la Live, Free et autres box, ça prend toujours trois mois à installer. Heureusement, ce coup-ci, on n'a encore rien avancé.
Non, un grand merci à Karim la débrouille, notre nouveau pote Belgo-Lisboète, qui nous a trouvé une connexion gratuite près de chez nous. On en profite tant que ça marche... Et du coup, je passe plus de temps à faire n'importe quoi, moins à écrire.
Mais, promis, je m'y remets très vite. Demain, même. Il faut à tout prix que je raconte comment on a grugé l'entrée de la soirée d'ouverture du festival de ciné français ce soir pour se la jouer VIP en pull informe.
Mais là, il faut dormir, vraiment. Demain, trois CouchSurfers américains débarquent, il faudra être en forme pour eux. Et avec notre chat-réveille-matin, rien n'est moins sûr.
Figaro movie star (clic)
dimanche 3 octobre 2010
Marché aux puces
Il était une fois une petite place qui ne payait pas vraiment de mine, coincée entre le majestueux Panthéon et l'imposante église São Vicente.
Un peu vide, un peu mal entretenue, un peu ennuyeuse, elle passe facilement inaperçue, et ne fait pas partie de ces lieux qui attirent immanquablement l'oeil du touriste en mal de belles photos.
Pourtant, deux jours par semaine, se tient sur cette place la Feira da Ladra, un marché aux puces des plus pittoresques, où l'on peut croiser aussi bien des touristes bobos que des collectionneurs, et même des habitants du quartier venus simplement boire un café et grignoter une pâtisserie au milieu de cette agréable agitation.
Y faire un tour le samedi en fin de matinée signifie automatiquement commencer le week-end avec un sourire collé aux lèvres (ou avec un portefeuille bizarrement vide – à savoir que les deux ne sont pas forcément incompatibles).
Là-bas, les brocanteurs du dimanche et leur bric-à-brac à deux francs six sous côtoient les revendeurs un peu louches d'écrans plasma, qui eux-même se mêlent aux vrais antiquaires sérieux et aux sempiternels vendeurs de lunettes et de bracelets africains.
En cherchant bien, je suis sûre qu'on peut trouver de quoi refaire entièrement la décoration de son salon dans le style post-victorien, ou compléter sa collection de boîtes à cigares des années cinquante. On trouve même, traînant parmi les vieux patins à roulettes et les chargeurs de Nokia 3310, des médailles militaires nazies du meilleur goût.
En ce qui nous concerne, ce sont les caisses en plastique renfermant les vinyls qui attirent particulièrement notre attention. Là encore, il faut fouiller et s'acharner pour trouver les perles, souvent cachées au milieu des best of des chansons autrichiennes et des tubes de l'été 87. Mais si, en plus, on baragouine quelques mots pour marchander, on peut s'en sortir avec une belle collec' de six 33 tours en très bon état pour moins de quinze euros. De quoi donner envie d'y retourner toutes les semaines, si le portefeuille était capable de suivre la cadence.
Enfin, ce n'est de toute façon pas interdit de rêver un peu en flânant le long des stands, alors pourquoi s'en priver ?
Sur notre liste pour les prochaines fois: un téléphone comme dans Mary Poppins et un vieux planisphère géant.
Un peu vide, un peu mal entretenue, un peu ennuyeuse, elle passe facilement inaperçue, et ne fait pas partie de ces lieux qui attirent immanquablement l'oeil du touriste en mal de belles photos.
Pourtant, deux jours par semaine, se tient sur cette place la Feira da Ladra, un marché aux puces des plus pittoresques, où l'on peut croiser aussi bien des touristes bobos que des collectionneurs, et même des habitants du quartier venus simplement boire un café et grignoter une pâtisserie au milieu de cette agréable agitation.
Y faire un tour le samedi en fin de matinée signifie automatiquement commencer le week-end avec un sourire collé aux lèvres (ou avec un portefeuille bizarrement vide – à savoir que les deux ne sont pas forcément incompatibles).
Là-bas, les brocanteurs du dimanche et leur bric-à-brac à deux francs six sous côtoient les revendeurs un peu louches d'écrans plasma, qui eux-même se mêlent aux vrais antiquaires sérieux et aux sempiternels vendeurs de lunettes et de bracelets africains.
En cherchant bien, je suis sûre qu'on peut trouver de quoi refaire entièrement la décoration de son salon dans le style post-victorien, ou compléter sa collection de boîtes à cigares des années cinquante. On trouve même, traînant parmi les vieux patins à roulettes et les chargeurs de Nokia 3310, des médailles militaires nazies du meilleur goût.
En ce qui nous concerne, ce sont les caisses en plastique renfermant les vinyls qui attirent particulièrement notre attention. Là encore, il faut fouiller et s'acharner pour trouver les perles, souvent cachées au milieu des best of des chansons autrichiennes et des tubes de l'été 87. Mais si, en plus, on baragouine quelques mots pour marchander, on peut s'en sortir avec une belle collec' de six 33 tours en très bon état pour moins de quinze euros. De quoi donner envie d'y retourner toutes les semaines, si le portefeuille était capable de suivre la cadence.
Enfin, ce n'est de toute façon pas interdit de rêver un peu en flânant le long des stands, alors pourquoi s'en priver ?
Sur notre liste pour les prochaines fois: un téléphone comme dans Mary Poppins et un vieux planisphère géant.
samedi 2 octobre 2010
Quartier, TOCs, etc.
Il faut que je vous parle du quartier où nous vivons maintenant. Situé à quelques minutes à pied de la plupart des zones d'intérêt de Lisbonne (Rossio, Baixa et même Bairro Alto d'un côté, Graça et Alfama de l'autre) et tout près du métro, du tram mythique n°28 et de plusieurs lignes de bus, il me paraissait, quand j'ai visité l'appartement, idéalement placé.
Notre quartier, c'est Martim Moniz. En fait, il a la réputation d'être un des quartiers les plus mal famés de la ville, déconseillé à tout étudiant sain d'esprit dans le guide Erasmus. Eh oui, ça se comprend: dans notre quartier, il y a des vieux, il y a des pauvres. Pire, il y a des jeunes qui traînent le soir et des Noirs partout dans les rues. Sans parler des poivrots et des toxicos qui rôdent. L'enfer, hein ?
Sauf que ce quartier, on l'aime bien. Même qu'on le kiffe. On adore se faire appeler « filha » par l'épicière d'en face quand on lui prend des légumes frais. On trouve super pratique de pouvoir acheter du vin rouge et du fromage chez l'Indien d'à côté le dimanche à 22h. C'est marrant d'échanger deux passes avec Dou, qui s'acharne à me faire jouer au foot à chaque fois que je le croise. Quant à Figaro, il adore faire sa loi sur les toits.
Et, franchement, au niveau sécurité, même pas peur. C'est dans les quartiers touristiques que les vrais-faux dealers et les pick-pockets opèrent. Ici, à part se dévisser la tête quand Julie et moi passons main dans la main, les habitants ne tentent pas grand-chose. En fait, je crois que la dernière fois que j'ai eu peur parce que je tenais la main de ma copine dans la rue, c'était dans le si bourgeois Vieux Lille, quand un homme nous a suivies, pensant profiter d'un peep-show ambulant et gratuit.
Non, en fait, c'est le paradis ici. Enfin... Ça le sera quand on se sera habituées aux façons quelque peu bruyantes des Portugais. C'est en bonne voie, on n'entend déjà presque plus les rideaux de fer se lever à 6h, les commerçantes hurler les dernières nouvelles d'une porte à l'autre une demi-heure plus tard. Reste à ignorer les crachats sonores des hommes, oublier les cris des enfants.
Mais c'est trop tard, je suis contaminée. J'ai attrapé des TOCs dans ce quartier. Maintenant, je ne peux plus m'empêcher de répéter, chaque fois que je les entends, les « Até amanhã! » des habitués ou les « Rodriiigo!!! » de la maman inquiète qui cherche son fiston dans la rue depuis sa fenêtre du 3ème étage.
Réflexion faite, ne venez jamais vivre à Martim Moniz, c'est mauvais pour la santé... mentale.
vendredi 1 octobre 2010
L'invasion des fourmis
Elles sont là depuis le premier jour, ou presque. Ces minuscules créatures, inoffensives, qu'on remarquait à peine au début, servaient de goûter à Figaro quand les croquettes se faisaient désirer.
Aujourd'hui, Figaro les dédaigne. Indigestion. Elles ont envahi la cuisine, au point de nous rappeler de vieux films d'horreurs. On les trouve dans le pot de confiture. On les sent, on les imagine nous parcourir tout le corps.
On a essayé les produits ménagers dans les trous par lesquels elles arrivent, le jus de citron sur leur chemin. Ces solutions ne fonctionnent qu'à court terme, elles reviennent chaque fois plus nombreuses.
Une solution ? Adieu ?
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